L’Association se joint au mouvement « Unis pour l’éducation publique »

 

Longueuil, le lundi 21 septembre 2015 – L’Association des services de garde en milieu scolaire du Québec joint sa voix au mouvement « Unis pour l’éducation publique », une coalition d’importants partenaires de l’éducation qui demande au gouvernement du Québec de cesser les compressions et de réinvestir urgemment dans les services aux élèves qui fréquentent l’école publique avant qu’il n’y ait davantage de dommages.

Elle se rallie ainsi à la Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ), à la Fédération québécoise des directions d’établissements d’enseignement (FQDE), à la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ), à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), à la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ) et à la Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation (FPPE-CSQ) qui ont récemment interpelé d’une seule voix le ministre de l’Éducation, M. François Blais, afin qu’il mette fin aux compressions et qu’il réinvestisse minimalement le milliard de dollars que les élèves qui fréquentent le réseau public d’éducation ont perdu depuis cinq ans. Ces organisations représentent plus d’un million d’élèves fréquentant le réseau public, leurs parents, ainsi que la majorité des quelque 200 000 personnes qui y travaillent. Elles invitent les citoyennes et les citoyens à appuyer largement le mouvement en faveur d’un réinvestissement dans l’éducation publique et s’attendent à ce que le gouvernement soit enfin à l’écoute du message qui lui est destiné.

Ces partenaires de l’éducation ont lancé le macaron « Unis pour l’éducation publique », signe tangible qui rassemble celles et ceux qui souhaitent que l’éducation publique soit une véritable priorité nationale. En plus des gens qu’ils représentent, ils inviteront les citoyens à adhérer à cette cause, notamment par le biais des médias sociaux.

Pour Diane Miron, présidente du conseil d’administration de l’Association, « plus que jamais nous devons nous mobiliser et travailler ensemble à demander au gouvernement d’investir en éducation. Ce que nous constatons actuellement, c’est un recul d’un point de vue sociétal par rapport au rôle de l’état dans l’éducation et dans la conciliation famille-travail. »

« Le contexte de la rentrée est du jamais vu en garde scolaire. Les augmentations de tarifs de base de même que le coût des journées pédagogiques font craindre le pire quant au retour des enfants « la clé au cou ».  À la base, la mise en place des services de garde scolaire était justement pour contrer ce phénomène. Il est donc impératif que nos écoles puissent offrir des services de garde de qualité en vue de veiller au bien-être général des élèves et de poursuivre, dans le cadre du projet éducatif de l’école, le développement global des élèves, tel que stipulé dans le règlement sur les services de garde en milieu scolaire. En 1998, nous nous sommes donné un règlement, donnons-nous les moyens pour atteindre les objectifs qui y sont inscrits. » de renchérir Josée Plante, directrice générale de l’Association.

L’Association est un organisme à but non lucratif, incorporé depuis 1985, qui regroupe près de 900 services de garde en milieu scolaire, dans toutes les régions du Québec. La mission de l’Association est d’être la Référence au Québec et consiste à promouvoir, soutenir, encourager la recherche et accompagner les services de garde en milieu scolaire du Québec. L’Association met à profit son expertise pour l’amélioration de la qualité des services de garde et représente et défend les intérêts de ceux-ci auprès des instances gouvernementales et autres organismes en lien.

 

— 30 —

Source :  Guyane Perron, coordonnatrice aux communications, 450 670-8390 poste 229