Il est urgent d’agir pour la garde scolaire, selon l’AQGS

Longueuil, le 14 septembre 2022 – La situation intenable rapportée ces jours-ci dans des services de garde scolaire (SGS) en raison de la pénurie de main d’œuvre toucherait trois écoles québécoises sur quatre, selon un sondage réalisé par l’Association québécoise de la garde scolaire (AQGS) deux semaines avant la rentrée. Devant ce problème généralisé, l’AQGS estime qu’il y a urgence d’agir pour que la garde scolaire puisse continuer à remplir son mandat éducatif.

« Le résultat net, c’est qu’il y a une baisse évidente de la qualité des services offerts dans les services de garde scolaire. Des parents se voient refuser des services ou sont fortement encouragés à y renoncer, on est obligés de faire exploser les ratios éducatrices-enfants, on doit embaucher du personnel qui n’ont pas les compétences requises. C’est une situation absolument catastrophique pour le personnel et pour les élèves », a réagi la présidente de l’AQGS, Réjeanne Brodeur.

La directrice générale de l’AQGS, Diane Miron, déplore pour sa part que cette situation était hautement prévisible. L’AGQS dénonce depuis longtemps que le travail du personnel éducateur n’est pas suffisamment reconnu, valorisé et attirant, entraînant de ce fait des problèmes d’attraction et de rétention.

« Depuis des années, nous déplorons le manque de vision pour la garde scolaire. Le ministère de l’Éducation doit reconnaître formellement que les SGS sont des services importants pour le développement global de l’enfant, il doit s’engager pour la qualité des services en adoptant un véritable cadre de référence doté de mesures de suivi et d’indicateurs de qualité, il doit mettre à profit l’expertise unique des éducatrices et leur offrir des horaires de travail décent. Faire l’économie de ces réflexions, c’est se condamner à revivre la même chose année après année », a conclu Mme Miron.

Pour consulter le sondage et sa méthodologie :